Jour J – 12 mois: réserver le lieu du mariage
Certaines salles sont réservées des mois, voire même un ou deux ans à l’avance, surtout si l’on décide de se marier l’été, saison hautement demandée. Dès que notre conjoint(e) a fait sa demande (ou dès qu’on a amassé assez de courage pour le faire !), on commence à chercher le lieu de nos rêves et on n’hésite pas à en visiter plusieurs avant de prendre notre décision. Et surtout, on pose les bonnes questions: le nombre d’invités est-il restreint; est-ce qu’on nous impose un traiteur; y a-t-il un couvre-feu ou peut-on danser toute la nuit; le ménage est-il compris dans la location (on n’espère pas compter sur l’aide de nos invités, souvent absents après une soirée trop arrosée, pour tout ranger le lendemain); le lieu fait-il un prix plus alléchant en basse saison, etc.?

Quelques idées de lieux… à Montréal: on rêve d’un mariage digne d’un conte de fées? La très chic salle de bal du Windsor se loue le temps d’une soirée magique! Si on désire un mariage dans un cadre champêtre, le parc Jean-Drapeau possède deux grandes salles, à un arrêt de métro de Montréal.

… et en région: l’éco-villégiature Le Baluchon, en Mauricie, dispose d’une jolie petite église au bord de la rivière, d’une grande salle donnant sur une large terrasse panoramique avec vue sur la forêt et les collines alentours, et de chambres à n’en plus finir pour accueillir tous nos invités. Un cadre on ne peut plus enchanteur!

 

Jour J – 11 mois: choisir le traiteur
Tout comme le lieu, un bon traiteur se réserve des mois à l’avance et fait aussi partie des plus grosses dépenses à prendre en compte dans notre budget de mariage. On préfère cependant y mettre le prix plutôt que de choisir un dîner médiocre: nos invités se rappelleront longtemps d’un bon repas… tout comme d’un mauvais! Dans notre ligne de mire? Le traiteur événementiel VivaGourmet, qui a un menu plus qu’étoffé (11 choix de plats au compteur) et qui propose même d’organiser des stations culinaires. Qui n’a jamais rêvé d’un bar à huîtres pour le grand jour?
Notre budget est restreint? On délaisse la coûteuse pièce montée au dessert et on commande plutôt des gâteaux dans une bonne pâtisserie. Une fois qu’ils seront joliment présentés sur une table, nos invités n’y verront que du feu!
Autre bonne idée: on demande au traiteur s’il est possible de déposer sur la table des plats à partager plutôt que de servir le repas sur assiette: l’ambiance promet d’être plus conviviale et chacun est sûr de manger à sa faim.

12 étapes à suivre pour bien préparer son mariage

VivaGourmet / Crédit: VivaGourmet

Jour J – 10 mois: envoyer le «Save the date»
On prévient nos invités à l’avance afin qu’ils puissent réserver leur date (au cas où une de leur connaissance déciderait de se marier le même jour, par exemple) et s’organiser pour réserver une chambre pas loin de l’endroit choisi, au besoin. On peut bien sûr envoyer une invitation papier, mais si on veut s’éviter les tracas de préparer une centaine d’enveloppes, on crée plutôt un groupe Facebook ou on envoie un courriel avec le plus d’informations possibles.

 

Jour J – 9 mois: trouver le DJ et le photographe
Un bon DJ qui saura chauffer la salle et un photographe qui capturera à merveille les moments magiques se passent de bouche-à-oreille et sont réservés des mois à l’avance. On pourrait être tentée de prendre un ami qui se débrouille bien en photos, et économiser ainsi quelques centaines de dollars, mais attention: quand un photographe professionnel connaît son boulot, l’ami en question, lui, aura envie de profiter de la fête et de ne pas passer toute la soirée derrière l’objectif. La même chose vaut pour le DJ. Si, malgré tout, ce dernier est hors de notre budget, on peut toujours brancher notre iPhone, en préparant une longue liste de lecture à l’avance et en faisant attention aux transitions entre les musiques. On peut aussi demander à chacun de nos convives de donner le titre d’une chanson qu’ils aimeraient entendre sur la piste de danse… en se réservant le droit de ne passer que les morceaux qu’on aime. Après tout, c’est notre mariage!

 

Jour J – 7 mois: dénicher sa robe de mariée
Trouver une robe de mariée n’est pas comme magasiner du prêt-à-porter, et on le comprend vite! En boutique, on essaye plusieurs modèles d’exposition — qui ont tous une taille standard — avant de trouver la bonne tenue. On prévoit ensuite plusieurs essayages et au moins six mois de délai avant le mariage, afin d’obtenir une pièce taillée à nos mensurations. Bon à savoir: comme la robe est faite sur-mesure, il est souvent possible de changer quelques détails (la longueur des manches, le type de tissu, la profondeur du décolleté, etc.).

Quelques idées de boutiques… à Montréal: la boutique White Montréal, dans le Vieux-Montréal, détient quelques-unes de nos griffes chouchous (Houghton Bride, J. Mendel, Monique Lhuillier, Jenny Packham, Sarah Seven, Reem Acra et Nicole Miller). Pour enfiler une création 100 % québécoise, on file chez Anne Jean-Michel, sur l’avenue Laurier Ouest, et pour des robes à prix tout doux, on se donne rendez-vous chez Boudoir 1861, le comptoir pour la mariée de Boutique 1861.

… et en ligne: on rêve de porter une tenue de designer le jour des noces? On achète une pièce blanche griffée pour le même prix qu’une robe de mariée, sur SSENSE ou NET-A-PORTER. Le bon plan? Le site The Outnet vend les collections passées des créateurs à une fraction du prix. Si on hésite entre deux tailles, on préfère toujours prendre la plus grande quitte à demander à une couturière de reprendre notre morceau par la suite.

PLUS: Les boutiques où acheter sa robe de mariée à Montréal

 

Jour J – 6 mois: retenir son maquilleur et son coiffeur
Comme le DJ et le photographe, un bon maquilleur et un bon coiffeur ont tendance à être réservés des mois à l’avance. On évite la panique à quelques semaines du mariage en les réservant le plus tôt possible! Si on se marie dans une grande ville comme Montréal, on prend rendez-vous dans notre salon préféré, le matin des noces. Sinon, on s’assure que le maquilleur et le coiffeur se déplacent jusqu’au lieu du mariage. Le bon plan? Trouver une personne qui combine les deux talents pour économiser du temps et de l’argent, quitte à nous maquiller nous-mêmes ou à demander à l’une de nos amies experte en la matière de le faire pour nous. On fait quelques essais avant le grand jour, en aiguillant le spécialiste à l’aide de photos de coiffures et de maquillage glanées sur Pinterest.

 

Jour J – 5 mois: envoyer les invitations
Après le «Save the date», il est temps de rappeler à nos invités la date de notre mariage. Le faire-part devrait comprendre l’heure du début de la cérémonie, des indications précises pour trouver le lieu du mariage, une adresse ou un courriel où envoyer sa réponse (en leur laissant au moins un mois et demi pour RSVP), ainsi que le site Internet des marié(e)s s’il y a lieu. On peut faire appel à un graphiste spécialisé pour créer une invitation à notre image ou bien on trouve un modèle gratuit sur Internet, qu’on modifie à l’aide de Photoshop.

Quelques idées de modèles… en ligne: le site Greeting Island offre un large choix de faire-parts à télécharger, tandis que Moutain Modern Life ne propose que des «templates» ultratendances.

 

Jour J – 4 mois: commander le vin et le champagne
Si le lieu choisi ou le traiteur ne se charge pas de l’alcool, il faut bien s’occuper nous-même de désaltérer nos invités! On fait une dégustation de vins blancs et rouges et de bulles entre amis, puis on se rend à la SAQ Dépôt une fois notre choix fait. À noter qu’il est possible qu’on ait besoin d’un permis d’alcool «de réunion» pour la soirée et que l’endroit nous demande un droit de bouchon par bouteille.
Psitt! On garde le champagne pour le début de la soirée, puis on passe ensuite au Cava, au Crémant ou au Prosecco. Nos invités n’y verront que du feu et notre budget nous en remerciera!

 

Jour J – 3 mois: opter pour un fleuriste
À moins qu’on souhaite passer la veille de notre mariage à courir les supermarchés pour acheter des roses et des œillets pour décorer les tables, on préfère faire appel à un fleuriste. On lui fait part de nos fleurs préférées et de la palette de couleurs de notre évènement pour qu’il puisse se faire une idée du type de bouquets qu’on aimerait. On n’oublie pas de lui commander les boutonnières des garçons d’honneur ni les fleurs qu’on aimerait piquer dans nos cheveux, s’il y a lieu.

Quelques idées de fleuristes… à Montréal: le fleuriste Dames d’Alcantara propose différents styles de bouquets qui plairont à toutes les mariées, que notre mariage soit plutôt champêtre, classique ou haut en couleur. Dans la même veine, Fauchois, dans le Plateau-Mont-Royal, a une très belle sélection de fleurs.

… et en région: le fleuriste La Pousse Verte, à Ste-Foy, offre un large éventail de bouquets à commander en ligne ou en boutique.

PLUS: 10 DIY pour un mariage petit budget

 

Jour J – 2 mois: trouver les alliances
À priori, on portera notre alliance toute notre vie. On mise donc sur un matériau durable, comme l’argent, l’or ou le platine, même si c’est plus dispendieux que du métal plaqué qui, lui, aura tendance à s’user avec le temps. On compte par ailleurs quelques semaines afin que la bague soit mise à notre taille.

Quelques idées de bijouteries… au Québec: on mise sur des maisons classiques, comme Tiffany & Co. et Birks, ou sur des créateurs québécois, comme Myel, pour une alliance originale.

… et en ligne: on trouve de tout sur Etsy, même des alliances! On craque aussi pour les délicates créations d’EF Collection et de Mejuri qu’on aura envie de garder toute notre vie.

 

Jour J – 1 mois: rappeler la date du mariage…
On envoie non seulement un courriel aux invités pour leur rappeler la date et l’heure de l’heureux évènement, mais on prévient aussi tous les prestataires (fleuriste, traiteur, coiffeur, maquilleur, etc.) pour être sûre que tout soit en ordre le jour du mariage… et qu’aucune personne ne manque à l’appel!

 

… pour relaxer et profiter le jour J!
On n’oublie surtout pas de lâcher prise pour pouvoir profiter de cette journée qui passe (beaucoup) trop vite. Si un problème survient, on laisse nos témoins ou nos demoiselles d’honneur s’en occuper. Notre seule tâche ce jour-là? Célébrer ce beau moment avec notre amoureux(se). On se laisse d’ailleurs cinq minutes après la cérémonie pour se retrouver à deux, sans les amis et les parents!