Nous sommes dans le Mile End, rue Saint-Viateur, dans cette portion du quartier où les cafés et friperies branchés cèdent la place aux façades imposantes de bâtiments industriels. Sous la brique rouge, cependant, se cachent de grands lofts lumineux dans lesquels de plus en plus d’artistes nichent leur atelier. Nous vous emmenons visiter celui de la designer québécoise Ève Gravel.

L’atelier d’Ève Gravel: l’entrée

Au 10e étage d’une immense bâtisse industrielle, les portes s’ouvrent sur un mur blanc couvert de photos de mode encadrées. Au centre, le nom Ève Gravel sobrement lithographié dans la pierre grise. Derrière cette cloison, un grand espace lumineux s’offre au regard. Six personnes s’affairent autour des machines à coudre, des portants et des ordinateurs installés sous les grandes fenêtres. Ici, Montréal est à nos pieds. Ève Gravel nous accueille, un sourire aux lèvres et le visage serein.

L’atelier d’Ève Gravel: son bureau

Ève Gravel est avant tout une artiste qui aime créer son univers et donner vie aux vêtements qu’elle imagine. Mais portée par le succès, la designer a dû apprendre à gérer une autre facette de son métier: l’image de sa marque. À l’aise avec la notion de marketing, elle avoue apprécier sa nouvelle casquette de femme d’affaires, principalement parce qu’elle lui permet de mieux cerner les attentes de ses clientes et de s’arrimer à la réalité. «Je me suis rendu compte que ma clientèle est vaste et éclectique. De tous âges, morphologies et types d’activités. Je garde ça en tête lorsque je dessine. Ça m’aide à me focaliser sur les attentes du public.»

 

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