1. Purifier

Chaleur et humidité ont tendance à titiller les glandes sébacées. Résultat : le visage reluit plus souvent qu’à son tour l’été, et sa zone « T » (front, nez, menton) est la première à en faire les frais. Les esthéticiennes conseillent donc de recourir, en duo, à un gel nettoyant (qui déloge la saleté et rafraîchit la peau, lorsqu’émulsionné avec un peu d’eau tiède) et à un tonique purifiant (qui absorbe le sébum et contient l’hyperactivité des glandes sébacées).

 

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2. Gommer

Le cycle normal de renouvellement cellulaire s’étend sur environ 28 jours. Donc, au fur et à mesure que les jours passent, le teint perd de sa clarté puisque des peaux mortes s’y accrochent. Sans parler des inélégances engendrées par cet état de fait (bronzage inégal, maquillage d’aspect farineux). On gagne donc à exfolier notre minois avec encore plus d’assiduité, dès le retour des beaux jours. Aux dires des pros, ce serait à faire une à deux fois par semaine sur une peau normale à sensible, et jusqu’à cinq fois sur une peau mixte à grasse.

3. Désaltérer

La peau tient lieu de barrière contre les agressions extérieures. Quand elle fait face – sans protection adéquate – au soleil, au chlore et au sel marin, elle tend à se meurtrir, rougissant, se déshydratant et perdant de son rebond. Pour l’apaiser et lui donner plus de pulpeux, il est conseillé, par temps chaud, de lui servir des cocktails à base d’eau. Au retour d’une longue activité extérieure, ou en lieu et place d’un soin de nuit, on pose en couche épaisse un masque désaltérant sur son visage et son cou. On le laisse agir toute la journée, et au réveil, miracle : on aura à nouveau l’épiderme agréable, frais et lisse.

 

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4. Embellir

Si les UV sont dommageables pour la santé cutanée, il n’en demeure pas moins qu’on se trouve toujours meilleure mine avec un petit hâle. Vivement les autobronzants, qui nous permettent de hâler sans s’exposer, et qui réveillent notre teint au point de rendre le maquillage presque secondaire. Le maquilleur national de L’Oréal Paris, Eddie Malter, recommande d’étaler l’autobronzant en deux temps : il faut d’abord appliquer une première couche uniformément, partout sur le minois; puis on double la mise sur les parties bombées du visage (nez, menton, pommettes, milieu du front). « Ça découpe le faciès, et le résultat est moins terne, moins artificiel dans son ensemble », explique-t-il.

5. Dorloter

Par temps chaud, la clé, c’est d’opter pour les versions fluidifiées de nos hydratants préférés, car les formules trop grasses tendent à boucher les pores, et à favoriser l’éclosion de comédons. « Somme toute, il est important de se rappeler que certains types d’épidermes n’ont pas nécessairement besoin d’hydratant l’été, explique le dermatologue Ari Demirjian. C’est le cas des peaux grasses, qui sécrètent assez de sébum pour émollier d’instinct leurs tissus cutanés. Inutile, donc, de leur servir une dose additionnelle de lipides ».

 

6. Protéger

Parce qu’il est rare qu’on reste enfermée entre quatre murs pendant l’été, la protection solaire devient plus que jamais un impératif. « Mais c’est bien beau d’appliquer un soin filtrant le matin en se maquillant, il faut aussi penser à renouveler souvent sa dose », exhorte Danielle Marcoux, dermatologue à l’hôpital Ste-Justine. Car les UV traversent les fenêtres de la voiture et les marquises des terrasses. Pourquoi, alors, ne pas traîner dans son sac une poudre avec FPS ou un bâton protecteur? On les empoigne avant de sortir pour le dîner, et sans que notre maquillage n’en souffre trop, on s’assure d’être blindée contre les UV.

 

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