1. Couper les pointes des cheveux fait pousser ceux-ci plus vite.
Les cheveux émergent depuis la racine. Tailler leurs pointes n’a donc aucune incidence sur leur vitesse de pousse. «Le coup de ciseau agit plutôt en trompe-l’œil, tel le tour de magie d’un illusionniste, illustre le coiffeur Denis Binet, consultant pour Clairol et Pantene Pro-V. Car en éliminant les pointes fourchues, il restructure la chevelure et lui donne un aspect plus vigoureux, volumineux.»

 

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2. Utiliser une crème antirides sur une peau jeune accélère le vieillissement cutané. Le vieillissement cutané résulte de facteurs tantôt intrinsèques (âge, maladie, génétique), tantôt extrinsèques (rayons UV, pollution, stress). Une crème ne possède donc pas le pouvoir de faire vieillir l’épiderme. «On tend à prescrire l’emploi d’un antirides à compter de 35 ou 40 ans parce qu’à cet âge, on en constate davantage les bénéfices; la peau est alors plus sujette aux ridules et au relâchement», explique le Dr Daniel Maes, ex-responsable recherche et développement d’Estée Lauder.

 

3. Il importe d’accorder à ses ongles une pause de vernis de temps à autre pour ne pas les étouffer, les anémier et les faire jaunir. À l’inverse de la peau, l’ongle – tout comme le cheveu – est mort. Il n’y a aucun risque de l’étouffer, car il ne respire plus. On peut donc le vernir en continu sans altérer sa beauté. «À condition d’y appliquer d’abord une base transparente, sans quoi la laque colorée finira par le jaunir ou le tacher de façon durable et inélégante», explique la manucure hollywoodienne Carla Kay.

 

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4. Il faut changer de shampoing à intervalles réguliers, autrement, la fibre capillaire s’y habitue et le produit finit par ne plus fonctionner. Les formulations modernes sont assez douces pour la fibre et si bien dosées en agents nettoyants qu’il y a très peu de risques de saturer ses cheveux à force d’utiliser le même shampoing jour après jour. «Ce qui peut par contre justifier un changement de routine capillaire, c’est une mutation soudaine de la chevelure, précise Luc Gagnon, styliste au Hed Salon. Ainsi, dès qu’on modifie de façon draconienne la couleur de sa crinière ou qu’on lui fait subir une permanente ou un traitement défrisant, on a intérêt à miser sur des soins adaptés qui la nettoient en douceur sans dégorger, dessécher ou décaper.»

 

 

5. Les crèmes anticellulite ne font office que de placébo et n’ont aucun effet réel sur les capitons. On a beau s’entraîner et bien s’alimenter, on ne réussit pas complètement à estomper les capitons. «Chez la femme, le gras sous-cutané se stocke à la verticale, ce qui donne à l’épiderme des hanches, des cuisses et des fesses l’aspect d’une peau d’orange, explique la Dre Marie Zartarian, une endocrinologue française qui effectue des travaux sur la cellulite depuis 15 ans. Or, le déstockage est pris en charge par la triglycéride lipase, une enzyme fainéante qui n’atteint son plein potentiel d’action que durant l’allaitement, précise-t-elle. D’où l’importance de combiner régime de vie sain et crèmes topiques (à base de caféine) pour espérer lutter efficacement contre la cellulite.»

 

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6. Quand on arrache un cheveu blanc, dix repoussent en guise de riposte. Un cheveu blanc apparaît parce que la mélanine qui lui est associée – la glande responsable de sa pigmentation – a cessé de fonctionner. «C’est notre héritage génétique – et non le fait d’arracher un à un nos fils argentés – qui détermine la vitesse de grisonnement de chacune de nous, indique Nicole Dupuis, directrice technique de L’Oréal. Mais une chose est sûre: l’apparition d’un cheveu blanc signale que le processus de dépigmentation capillaire s’amorce et que, tôt ou tard, la décoloration gagnera davantage de terrain. Car c’est inévitable: un cheveu blanc arraché repousse toujours blanc. Et dès qu’on en repère un dans la masse capillaire, l’œil devient vite très alerte au phénomène.»

7. Pour laver les cheveux en douceur sans les agresser ni les sensibiliser, rien de mieux qu’un shampoing pour bébés. On les dit «pour bébés», car ces shampoings au pH alcalin sont dotés de tensioactifs doux qui ne piquent pas le cuir chevelu, ne dessèchent pas l’épiderme et empêchent les larmes de couler quand leur mousse glisse dans les yeux des enfants. Mais de tels agents nettoyants se révèlent peu efficaces pour déloger la saleté et le sébum incrustés dans les cheveux des grands (car les bébés n’ont pas la même production sébacée que les adultes). Mieux vaut alors miser sur des produits doux dits «à usage fréquent» plutôt que sur des shampoings pour enfants. Leur pH acide, qui préserve la fibre capillaire, fait aussi office d’antifongique et d’antibactéricide, et leur emploi laisse la chevelure bien propre.

 

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8. Le fond de teint nuit à la peau du visage en l’empêchant de respirer. «Associé à la crème de jour et l’écran UV, le fond de teint fournit à l’épiderme un bouclier de protection additionnel contre les éléments (vent, froid, humidité, soleil, pollution)», estime Hélène Leblond, esthéticienne et copropriétaire du spa EQlib Chartrand & Leblond. C’est donc plus qu’un cosmétique servant à masquer imperfections et décolorations! Notons aussi que la légèreté de la galénique des fonds de teint modernes permet à ceux-ci de se fondre dans le visage telle une seconde peau (sans effet d’épaisseur ou de croûte). «Il n’y a donc pas lieu d’en craindre l’usage, pour peu qu’on choisisse un produit hypoallergénique et non comédogène», ajoute le dermatologue montréalais Ari Demirjian.

 

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