Le voyage fait-il partie de votre routine? Devez-vous composer régulièrement avec les déplacements en avion d’Est en Ouest? Si le « jet-lag » est votre mode de vie, les trucs qui suivent vous seront définitivement utiles! Voici 10 manières de  déjouer le temps.

1. Partir reposée

«Il n’y a pas de solution miracle», affirme le Dr Michel Frigon, président du Comité consultatif québécois sur la santé des voyageurs de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Selon lui, la meilleure stratégie consiste à s’accorder une bonne nuit de sommeil avant le départ. On boucle donc sa valise l’avant-veille, puis on se détend.

2. Voyager zen

Comme nos bagages sont prêts (voir truc no 1), on va voir notre massothérapeute la veille du voyage. Des études ont montré qu’un massage abaisse le niveau de stress et d’anxiété tout en renforçant le système immunitaire. Les retardataires peuvent se rattraper en allant au Airspa par Balnea de l’aéroport Montréal-Trudeau (20$ le massage sur chaise de 10 minutes et 50$ le massage sur table de 30 minutes).

3. Modifier son alimentation

Au cours des jours qui précèdent le départ, on fait alterner «faste» et jeûne, comme le conseille la diététiste Louise Lambert-Lagacé dans son site Internet (louiselambertlagace. ca). Les jours fastes, on met au menu du petit-déjeuner et du midi des protéines pour stimuler l’organisme et, le soir venu, on mange des féculents afin de favoriser le sommeil. On accompagne le tout de fruits et de légumes. Les jours de jeûne, on se nourrit essentiellement de fruits, de légumes et de céréales, en évitant les gras. Cette alternance aidera notre estomac à s’adapter au changement d’horaire qui l’attend.

4. Rester sage durant le vol

Dans l’avion, on boit beaucoup d’eau ou de jus et on évite le café, le vin et le champagne. «Les effets déshydratants et fatigants de l’alcool sont trois fois plus marqués quand on est dans les airs», indique Louise Lambert-Lagacé. Pour le repas, la diététiste recommande le menu lacto-végétarien, plus léger que les mets traditionnels. Si on n’a pas faim, on ne mange pas et on tente plutôt de dormir jusqu’à ce que ce soit l’heure du petit-déjeuner à notre destination.

 

5. Oublier le décalage

Dès l’arrivée, on «adopte les horaires et le rythme de vie de l’endroit où on se trouve», recommande le Dr Frigon. Lorsqu’elle part en tournée avec le Cirque Éloize, Geneviève Dupéré a recours à un truc tout simple. «Je fais comme si le décalage n’existait pas, explique l’assistante à la mise en scène. En arrivant à l’aéroport, je prends un café, puis je m’adonne à toutes mes activités comme si je n’avais jamais changé de fuseau horaire. Ça fonctionne à merveille!»

6. Piquer un roupillon

Si on est trop fatiguée à l’arrivée, on pose nos valises et on fait une courte sieste qui nous permettra de récupérer sans compromettre notre sommeil de la nuit suivante. Après avoir atterri sur un autre continent, Anne-Marie Savard, une ex-agente de bord, a l’habitude de dormir environ deux heures. «Ensuite, même si je suis toujours fatiguée, je prends une douche et je vais visiter la ville», raconte-t-elle.

7. S’exposer à la lumière du jour

Sortir petit-déjeuner loin de l’hôtel, c’est le truc de Francisco Hermosin, importateur et distributeur de livres. «Je me mets ainsi au diapason de la ville où je me trouve», indique-t-il. Cette stratégie permet également de s’exposer à la lumière naturelle, ce qui aide le corps à comprendre que la nuit est finie.

8. Meubler son programme

On reste active du matin au soir et on fait même du sport, si possible. «J’occupe chaque minute de mes journées», témoigne Iman Alao, consultante en gestion des risques, qui voyage autant pour affaires que par plaisir. «Le soir venu, je suis crevée, mais j’arrive à dormir sans souffrir des effets du décalage.»

9. Prendre des somnifères au besoin

Si, une fois à destination, on est incapable de fermer l’oeil, on peut prendre un somnifère léger pendant un maximum de trois jours. Toutefois, «il est déconseillé d’en prendre durant le vol», souligne le Dr Frigon. En avion, dormir trop longtemps sans bouger les jambes augmente le risque de thrombophlébite.

10. Aménager son propre horaire

Si on se rend à Barcelone pour faire la fête, on adapte son programme en conséquence. On se lève à midi, on soupe à minuit; bref, on adopte le train de vie de la faune locale!

 

CONSULTEZ NOTRE DOSSIER: Voyager tendance entre Montréal et Toronto