LE KITESURF

C’est quoi

Aussi connue sous le nom anglais de kite, cette activité compte de plus en plus de mordus au Québec. Les deux pieds sur une planche, on glisse sur l’eau, tirées par une voile (appelée aile) qu’on contrôle à l’aide d’une barre. Facile? Non. Extrême? Pas tout à fait, selon Tania Berthelot, instructrice et directrice adjointe d’Aérosport, première école de surf cerf-volant au Canada. «C’est un sport de finesse qui demande un effort moyen. Les femmes sous-estiment souvent leurs capacités. Pourtant, elles réussissent très bien, parfois même mieux que leur conjoint», dit-elle.

Le défi

Le pilotage de l’aile. Voilà pourquoi on apprend le maniement de celle-ci sur la terre ferme avant de se lancer à l’eau.

Le plus

Une fois qu’on maîtrise bien l’aile, plusieurs variantes permettent de pratiquer ce sport à l’année longue. On peut en faire avec des skis, une planche à neige, des patins à roues alignées, un kayak et même un buggy (petit trois-roues non motorisé)!


Pour qui

Les amatrices de sports de glisse. Pour s’y mettre, il suffit de savoir nager, de ne pas avoir peur de tomber à l’eau et de faire preuve de persévérance.

Avant de s’inscrire

Vérifier le sérieux de l’école: la sécurité du site (assurance, plan d’urgence, disponibilité d’embarcations de sauvetage…), les qualifications du personnelet le nombre d’élèves par instructeur. Les sites qui comprennent une section où l’eau est peu profonde sont recommandés aux débutants, car ils leur permettent de s’exercer au maniement de la voile et de la planche les deux pieds bien au sol.

Où s’initier

Il existe plusieurs écoles de surf cerf-volant au Québec. En voici quelquesunes:

  • Îles-de-la-Madeleine: Aérosport www.aerosport.ca ;
  • Saguenay–Lac-Saint-Jean: Progression Kite www.progressionkite.com ;
  • Québec: Kite Service (www.kiteservice.com) 
  • Saint-Jean-sur-Richelieu: Kite Extrême (www.kiteextreme.com).

Coût
De 150 $ à 250 $ pour un cours d’initiation de trois heures.

 

PHOTO: Eric Marchand/lileimaginair.com
 

LA DÉCALADE

C’EST QUOI
Le but est de descendre une paroi verticale – une falaise, un pont ou un édifice – en regardant vers le bas, le corps à l’horizontale. Comme pour l’escalade, on est retenue par un harnais et une corde qui va du sommet de la paroi jusqu’au sol. La différence? On contrôle totalement sa descente. En serrant ou en relâchant la corde tenue d’une main, on peut décider à n’importe quel moment d’interrompre ou de poursuivre sa descente, d’augmenter ou de diminuer sa vitesse.

LE DÉFI

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce sport demande peu d’efforts physiques. Mais il exige un travail psychologique intense. Pendant la première descente – l’initiation en comprend trois – c’est presque toujours la panique! On contemple le vide et on se demande comment on va faire pour revenir sur terre. Au cours de la deuxième descente, on acquiert une certaine confiance en ses capacités, et on gère mieux le stress et l’adrénaline. C’est à la troisième descente qu’on se prend au jeu. On a alors du plaisir et on est fière d’avoir dominé sa peur.

POUR QUI
Les amatrices d’émotions intenses ou celles qui cherchent à se dépasser.

NE PAS CONFONDRE AVEC
 le saut à l’élastique, l’escalade ou le saut en parachute. Les sensations sont complètement différentes.

OÙ S’INITIER
À L’Association canadienne de décalade et de mountain-cross,
www.decalade.com.

À SAVOIR
Pour un groupe de 20 personnes ou plus, l’Association peut se déplacer dans la région désirée.

COÛT

65 $ pour trois descentes.

LA NAGE EN MONOPALME

C’est quoi

C’est le sport des sirènes: on glisse les pieds dans une large palme en forme de queue de poisson et on ondule avec souplesse dans l’eau, que ce soit dans une piscine ou en mer.

Le feeling

 La maladresse des premières minutes laisse vite place à la découverte d’un univers subaquatique fascinant et à de nouvelles sensations de glisse. On se sent comme un poisson dans l’eau: c’est grisant!

À avoir

Des lunettes de natation et un tuba afin d’éviter d’avoir à sortir la tête de l’eau trop souvent pour respirer. Conseil d’amie: investissez dans un pince-nez. Ça vous évitera de respirer de l’eau par inadvertance.

Pour qui

Celles qui ont envie de se mettre en forme ou de faire de la plongée sous-marine différemment. Il existe même de petites monopalmes pour enfants (de plus de 8 ou 9 ans).

Le plus

«Comme elle se pratique dans l’eau, la nage en monopalme est très bénéfique pour les femmes enceintes et les personnes ayant des problèmes de dos ou d’articulations», explique Yves Clercin, instructeur de monopalme au CEPSUM et président de la Fédération canadienne de nage en monopalme.

Où s’initier

Au CEPSUM, 514 343-6150 ou

www.cepsum.umontreal.ca


Pour en savoir plus

Coût

140 $ pour 10 séances de 85 minutes.

LE STAND UP PADDLE

C’est quoi
D’origine hawaïenne et très populaire auprès des stars hollywoodiennes, le Stand Up Paddle ou SUP est un mélange de surf et de kayak. Debout sur une planche de surf hyper longue, large et épaisse, on se balade sur l’eau en pagayant. L’apprentissage est simple et rapide. Si on a un peu d’équilibre, on réussit assez facilement à se maintenir debout sur la planche et à pagayer.

Où en faire?

En mer, sur une rivière ou sur un lac. En eaux calmes pour les débutantes; dans les vagues pour les amatrices de surf ou de sensations fortes.

Le feeling
Très zen en eau calme. Une belle occasion de se sentir en harmonie avec la nature… et de muscler son corps sans s’en apercevoir.

Pour qui
«Pour tous! Il suffit d’avoir un minimum d’équilibre et d’aimer l’eau», affirme Hugo Lavictoire, directeur de KSF (Kayak sans frontières).

Où s’initier

À KSF: www.ksf.ca;
Imagine Eco: www.imaginesurf.com.

Coût
De 65 $ à 90 $ pour un cours d’initiation de deux ou de trois heures
(équipement inclus).

LE MONOCYCLE

C’EST QUOI
Le fameux vélo à une roue issu du cirque, qu’on a tous rêvé d’enfourcher quand on était enfant. Longtemps perçu comme inaccessible, le monocycle connaît aujourd’hui une grande faveur, que ce soit comme moyen de locomotion, simple loisir ou sport extrême.

LES STYLES
Le freestyle, pour effectuer des figures artistiques; le street, à pratiquer en milieu urbain; le trial, pour repousser les limites du possible; le muni, pour les randonnées en montagne, et le distance, pour les longs trajets. Sans oublier les sports d’équipe: hockey et basketball sur monocycle.

LE BUT
 Découvrir l’acrobate en soi.

LE DÉFI
«L’équilibre», avoue Grégory Lallauret, monocycliste et fondateur de Monotreal, communauté des monocyclistes du Québec à Montréal. «Contrairement au vélo, le monocycle demande 360 degrés d’équilibre, c’est-à-dire en avant, en arrière, à gauche et à droite.»

POUR QUI
Celles qui accepteront de s’exercer une dizaine d’heures avant d’être aptes à se déplacer seules.

OÙ S’INITIER
À l’École de cirque de Québec (418 525-0101).
Cependant, rien n’empêche de s’exercer en autodidacte, comme le font la majorité des adeptes.

POUR EN SAVOIR PLUS

 Monotreal,
www.monotreal.ca.

COÛT
110 $ pour 12 séances hebdomadaires de 90 minutes, à l’École de cirque de Québec. Pour l’achat d’un monocycle, compter de 150 $ à 2500 $. À Montréal, Boutique Saltimbanque, 514 524-4771; à Québec, Division8, 418 874-0251

 

 

PHOTO: GRACIEUSETÉ DE KSF

 

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