Certes, la nage synchronisée est une discipline fascinante: qu’on se souvienne des ballets aquatiques d’Esther Williams, cette célèbre actrice de comédies musicales de Hollywood des années 1940 et 1950, ou encore des exploits de la médaillée olympique Sylvie Fréchette… Il n’empêche que, pour la plupart des gens, le simple nom de ce sport évoque l’image d’un groupe de filles maquillées à outrance se pavanant en maillots de bain pailletés, un sourire ultrablanc aux lèvres. C’est pour remédier à ce cliché que le magazine m’a confié un mandat: observer pendant une journée l’équipe canadienne de nage synchronisée, en pleine préparation pour les Jeux olympiques de Londres.

 

7:00 Elles s’étirent (J’essaie!)

Premier constat: les nageuses sont disciplinées. Nul besoin de les rappeler à l’ordre pour qu’elles entreprennent la séance d’étirements. Je les imite, soulagée à l’idée de commencer en douceur. Je déchante rapidement! Aussi flexible qu’un bâton de popsicle, j’arrive de peine et de misère à exécuter deux ou trois exercices. Les filles, elles, semblent pouvoir se plier dans tous les sens. Les nageuses en profitent pour discuter de leur vie personnelle – ou plutôt du peu qu’il leur reste, vu qu’elles s’entraînent huit heures par jour, six jours par semaine (du lundi au samedi), qu’il s’agisse d’une année olympique ou non. Je me rends compte que leur passion commune et leur dévouement pour ce sport en font plus que de simples coéquipières. Elles forment une famille tissée serré. On poursuit avec la portion cardio de l’échauffement qui consiste, entre autres, à monter et à descendre les escaliers menant à la piscine pendant une dizaine de minutes. Engagez-vous, qu’ils disaient!

 

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