En personne, Andie MacDowell est sublime. Ce qui m’a le plus frappée, lorsque j’ai pénétré dans la chambre d’hôtel du Martinez où je l’ai interviewée, c’est sa minceur et sa grandeur. Il faut dire qu’avant d’être actrice, cette native de la Caroline du Sud était mannequin. C’est donc avec une pointe d’accent de cette région des États-Unis qu’elle m’a confirmé qu’avoir les cheveux frisés était un don du ciel et que l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes était une évidence irréfutable. Moments choisis sur deux thèmes.

Son souhait pour la génération de ses filles (Rainey et Sarah Margaret, respectivement âgées de 27 et 20 ans). «Quand j’observe mes filles et leur façon de se comporter envers les autres, mais aussi vis-à-vis d’elles-mêmes, je me dis que les femmes ont beaucoup évolué. Ma mère était une personne très intelligente, qui s’intéressait à la politique. Or, à son époque, les femmes ne s’exprimaient pas sur ce sujet, surtout pas en public. Elle a beaucoup souffert de cette situation, et à mon avis, cela explique aussi pourquoi elle a fait une dépression. Contrairement à leur grand-mère, mes filles se sentent totalement à leur place dans la société. Elles savent qu’elles sont les égales des hommes et que leur voix sera toujours entendue.»

Son opinion sur l’égalité des salaires hommes-femmes. «À travail égal, salaire égal: il me semble que c’est logique, non? En fait, ce qui est illogique, c’est que deux personnes qui ont les mêmes responsabilités ne gagnent pas la même chose. Pour remédier à la situation, il faut que de plus en plus de femmes accèdent à des postes de leaders.»

Ses modèles. «Je me tourne toujours vers des femmes plus âgées, parce que cela me permet de me projeter. Jane Fonda, par exemple, est un fabuleux modèle à suivre. Quand je la regarde, j’ai vraiment de quoi m’inspirer et m’orienter. Mais bon, je constate aussi que je devrais me mettre à m’entraîner comme elle. Vous avez vu ses fesses? (rires) Elles sont superbes.»

Son plus beau compliment. «C’est mon fils qui me l’a fait. Après avoir vu le film Unstrung Heroes, il m’a avoué qu’il l’avait aimé, mais qu’il trouvait triste que Selma, mon personnage, meure. Ça m’a beaucoup touchée. Ça voulait dire qu’il avait été tellement absor- bé par le film et par mon jeu qu’il avait presque oublié que c’était moi qu’il voyait à l’écran. J’en ai conclu que j’avais dû bien interpréter mon rôle.»

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