Comment ça fonctionne?

Le principe est le même que celui qu’on a appris dans nos cours d’arts plastiques: se référer au cercle chromatique. Ainsi, pour neutraliser une couleur, il suffit d’utiliser la teinte opposée.

Quelle couleur choisir?

Du vert, pour dissimuler les rougeurs.

Un petit bouton rouge qui reste visible même après l’application du fond de teint peut être camouflé avec un correcteur vert. Si les rougeurs sont plus étendues (couperose, taches pigmentaires, rosacée), on se sert plutôt d’une base verdâtre pour le teint.

Du jaune, pour camoufler les marques violacées.

Dans le cas des cicatrices d’acné, par exemple, on choisit un correcteur jaunâtre.

Du pêche, pour couvrir les cernes bleutés.

Un correcteur de cette couleur neutralise mieux qu’un cache-cerne le bleu des veines ou des cernes.

Du lilas, pour donner de l’éclat.

Rien de tel qu’une base lilas pour atténuer l’aspect jaunâtre du teint et illuminer le minois! La base rosée, elle, donne bonne mine aux peaux pâlottes.

De l’orangé, pour rehausser les peaux basanées.

Les fonds de teint virent parfois au gris sur ces peaux mates. Solution: une base caramel, qui ensoleille le teint, et un cache-cerne orangé, qui aide à corriger les cernes presque noirs.

Comment l’appliquer?

Avant d’employer le fond de teint, on étale la base correctrice appropriée sur tout le visage pour unifier la carnation. On peut aussi la mélanger à notre crème de jour afin d’obtenir une couvrance plus légère. Pour les imperfections localisées, on se sert d’un pinceau qui permet de mieux cibler la zone à camoufler et de bien doser la quantité de correcteur appliquée. Car moins on en met, mieux c’est.

Merci à David Vincent, artiste maquilleur international chez Lise Watier, de ses précieux conseils.  

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