Un masque capillaire est un produit nourrissant, assainissant ou réparateur qu’on utilise pour répondre à un besoin ou régler un problème particulier, comme un cuir chevelu gras, des pellicules ou un assèchement causé par l’abus de procédés chimiques. Certains soins dits «protecteurs» servent également à protéger les cheveux des rayons UV.

Stephan W. recommande d’utiliser le masque en cure à raison de deux à trois fois par année, lorsque le besoin se fait sentir. «Pour en récolter tous les bienfaits, il faut utiliser le contenu entier du pot, comme pour un antibiotique, explique l’expert. De toute façon, une fois le bocal ouvert, les bactéries pénètrent dans le produit et modifient l’efficacité des ingrédients actifs.» Lors de la cure, la fréquence d’utilisation varie, selon le problème et l’état du cheveu, de une fois à deux fois par semaine. Quant au temps de pose, il tourne généralement autour de 15 à 20 minutes, selon l’indication du fabricant. Seule exception: le masque protecteur, qu’on applique avant et pour toute la durée de l’exposition solaire.

Côté utilisation, on procède sur les cheveux lavés, essorés et démêlés et on en met en quantité suffisante sur les longueurs et les pointes, ou alors directement sur le cuir chevelu s’il s’agit d’un masque conçu à cet effet. On applique le produit, section par section, en insistant sur la partie à traiter. On respecte ensuite le temps de pose recommandé en recouvrant la chevelure d’une serviette chaude ou d’un sac de plastique pour décupler la pénétration des éléments actifs. Finalement, on rince bien pour éliminer tous les dépôts qui pourraient rendre la chevelure terne.

«Si vous souhaitez vous faire un masque maison à base de jaune d’œuf, d’huile d’olive ou de purée d’avocat, sachez que c’est un bonne alternative peu coûteuse. Il est par contre nécessaire de faire un shampoing au rinçage pour enlever toute trace de résidu», précise Stephan W.

 

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